Le SARO plus fort dans sa naturalité que ses molécules individuelles.
L’efficacité des molécules contenues dans le SARO a été démontrée scientifiquement contre différents pathogènes, en particulier le staphylocoque doré, mais l’huile dans sa totalité montre plus d’efficacité que chaque molécule individuellement.
Le développement de l’huile essentielle de SARO initiée par Olivier Behra en 2002 a requis de nombreuses études de terrain. Il fallait en particulier comprendre les raisons des différentes compositions chimiques de l’huile essentielle obtenue suivant les différents terroirs (élément encore incompris de beaucoup de sociétés qui vendent cette huile essentielle aujourd’hui).
Il fallait aussi évaluer l’efficacité thérapeutique des différents chemotypes du SARO. Des échantillons de deux zones (intérieur des terres et côte ouest) ont été étudiés par une équipe de chercheurs universitaires malgaches et du CIRAD (Centre International de Recherche Appliquée au Développement). Suivant les terroirs, l’huile essentielle s’est avérée avoir de très forte concentration de molécules spécifiques ; jusqu’à plus de 95% de linalol pour l’origine Tsaramandroso et plus de 70% de 1,8 cinéol pour l’origine Mariarano. La résistance de ces huiles aux bactéries a été testée avec ces deux huiles mais aussi avec les molécules pures les plus représentées dans chacune d’elles. Les bactéries Bacillus subtilis et Staphylococcus aureus (responsables de la plupart des infection nosocomiales) se sont avérées être particulièrement sensibles au 1,8 cinéol et au linalol.
Mais, très intéressant à noter, les huiles entières avec leurs composants minoritaires se sont avérées plus efficaces que chacune des molécules isolées. Cela tend à démontrer que des synergies entre différentes molécules (tel que cela se présente dans les extraits naturels en opposition aux médicaments allopathiques) rendent chacune des molécules plus efficaces. Peut-être même que des médicaments classiques gagneraient en efficacité en étant accompagnés d’une huile essentielle telle que le Saro.
Pour en savoir plus
Randrianarivelo R., & al. 2009. Composition and antimicrobial activity of essential oils of Cinnamosma fragrans. Food Chemistry, 114 (2) : p. 680-684.